Indonésia
Bali
J’ai eu la chance en 2007 de pouvoir alimenter ma soif d’aventure culturelle et artistique en partant à la découverte des terres indonésiennes dans un lieu très prisé par le tourisme international,
qui se veut être paradisiaque que l’on surnomme « l’île des Dieux« ,
je veux parler de cette petite île noyée dans l’archipel indonésien,
qui est l’île de Bali.
Au cours de ce long courrier, j’ai pu admiré les côtes asiatiques avant de faire escale à Hong-Kong pour changer d’avion.
J’ai pu ainsi admirer ce découpage de côtes bien différent de ceux déjà connus en Europe.
Vue aérienne à l’arrivée sur Hong-kong, 2007




Approche de ces couleurs si exotiques.
Nous pouvons remarquer que chaque bateau possède à sa proue deux yeux et une bouche.
Le féroce bateau traditionnel balinais se nomme le junkung.
Sur de nombreuses plages de Bali ou au large de celles-ci vous pourrez y voir les fameux bateaux de pêche, appelés » jukung « , qui attirent le regard par leurs couleurs vives, leur voile triangulaire et surtout la forme de leur avant avec ces yeux et bouche qui donnent un aspect de poisson à ce bateau à balancier incroyable.
N’allez pas croire que cette allure de poisson est juste pour faire joli, car à Bali il se cache toujours quelque chose de symbolique, rien n’est laissé au hasard.
Le bateau traditionnel jukung est en majorité utilise pour la pêche.
Les pêcheurs s’aventurent la nuit sur les mers côtières et retournent à terre au petit jour pour aller vendre leur prise aux marchés et restaurants.
Lorsqu’un pêcheur décide de construire un nouveau jukung il doit suivre des règles religieuses strictes.
Tout d’abord il faut que le pêcheur choisisse le bois qui servira à la construction de son bateau en général sont utilisés le bois de Belalu ou l’arbre Camplung qui est idéal car léger et solide.
Puis il faut couper l’arbre seulement à une date auspice en rapport avec l’ancien calendrier Balinais puis la construction ne peut commencer qu’à une date spéciale qui est favorable.
Une fois que la construction du jukung a été achevée (en général cela prend 2 à 3 semaines ) et peint de couleurs vives il aura alors le droit à une cérémonie de bénédiction avant de pouvoir être utilisé.
L’avant du bateau qui ressemble à une tête de poisson avec ces yeux et cette bouche est en fait la représentation de gajah minah (le poisson éléphant) avec ses yeux féroces pour éloigner le mal.
L’esprit du gajah minah a un peu comme le rôle de compas, il est censé posséder la vision de nuit et guider le jukung dans toutes sortes de conditions météos.




Petit regard au loin sur ces drôles d’instruments sonores fonctionnant avec le vent et dédiés à l’élément sacré du Vent et de l’énergie aérienne.
Le fameux arbre du voyageur ou ravenale ou ravinala est une espèce de plantes tropicales de la famille des Strelitziaceae, originaire de Madagascar et que l’on retrouve aujourd’hui sur toutes les terres exotiques de la planète.
Première escapade hors du village de Sanur vers les temples.
Pura Taman Ayun est un complexe de temples et de jardins balinais situé dans le district de Mengwi.
Le temple hindou balinais
Taman Ayun
fut construit en 1634 par le Raja de Mengwi,
le souverain Tjokerda Sakti Blambangan. C’était un temple familial où les ancêtres divinisés de la famille royale y étaient honorés.
Statue hindoue Sri typiquement balinaise qui serait une déesse de la fertilité et du riz.
En Indonésie, Dewi Sri
(ꦢꦺꦮꦶꦱꦿꦶ en javanais),
« la déesse Sri« , est la déesse de la fertilité et du riz. C’est un autre nom de Lakshmi (Sri ou Sri Devi), à laquelle elle sera associée lors de l’indianisation de l’Insulinde.
Nous repartons sur les hauteurs en découverte de la campagne de Menguy vers le temple
Pura Ulun Danu Bratan, ou Pura Bratan, est un important temple hindou Shivaïte à Bali, en Indonésie. Le complexe du temple se trouve sur les rives du lac Bratan, dans les montagnes près de Bedugul.
Sur la route un Iguana Iguana domestique et apprivoisé pour la curiosité des touristes.
Puis un Boa …
Arrivée aux portes du temple Pura Ulun Danu Bratan, sur le lac Beratan, situé
à 1500 m au dessus du niveau de la mer.
Ce lieu est sacré et connu pour sa dévotion à Shiva dieu suprême et tout puissant hindou.
Le temple Pura Ulun Danu Bratan

Le Temple Ulun Danu a été construit en l’honneur de la déesse Danu.
Danu, dans la langue balinaise, signifie lac et la déesse Danu est la reine de l’eau, des lacs et des rivières.
Le complexe du temple se compose de quatre bâtiments sacrés.
Le bâtiment Linga Pura, avec trois niveaux est un lieu de culte pour le dieu Shiva, le Pura Puncak Mangu avec 11 niveaux célébre le dieu Vishnu, le PuraTeratai Bang est le temple principal et le Pura Dalem Purwa est consacré en culte de Sang Hyang Widhi.
Ce dernier temple est également un site pour ceux qui prient pour la fertilité, la prospérité et le bien-être.









Le Lake Beratan est le deuxième plus grand lac de Bali et demeure la source d’irrigation pour les rizières
et les plantations dans l’ensemble du village de Bedugul.
La montagne ou il se trouve est souvent appelée «la montagne sainte» car la météo y est fraiche, le sol riche et fertile.



Et nous repartons dans les collines balinaises à la découverte des rizières en terrasse et les paysages verdoyant.
Nous suivons le fil de l’eau qui provient du lac Beratan préalablement visité et honoré d’offrandes.






L’agriculture en terrasses est une technique agricole consistant à couper les pentes des montagnes
ou des collines pour créer des rangées de zones planes qui peuvent être utilisées pour planter des cultures.
Sur l’île de Bali il s’agit essentiellement de culture rizicole.
Cette technique permet ainsi une optimisation ancestrale de l’élément eau pour nourrir et entretenir le sol nourricier des cultures.
Dans les régions de riziculture toute la place disponible doit être réservée à produire de l’alimentation humaine.
Les buffles, assez peu nombreux et qui ne servent qu’une toute petite partie de l’année, se nourrissent de débris végétaux.
Les champs en eau sont le domaine des canards qui s’engraissent tout en débarrassant la terre des insectes
et autres animaux nuisibles et y déposent leurs excréments.
Souvent le paysan pratique la pêche ou la pisciculture dans les bassins-réservoirs d’eau voire directement dans les champs en eau.
Les villages forment des tas de maisons installées dans les endroits les moins faciles pour l’agriculture et au dessus du niveau de l’inondation.

























Visite du Temple de Gunung Kawi
La construction du temple de Gunung Kawi se déroule entre 1049 et 1077 sous le règne du roi Anak Wungsu.
Il souhaitait alors rendre hommage à ses ancêtres, notamment au roi Udayana, célèbre dirigeant balinais de la dynastie Warmadeva.
Il s’agit donc d’un tombeau destiné à l’ensemble de la famille royale.
Notons que c’est à partir de cette période que les rois, les reines et les membres royaux commencèrent à être déifiés après leur mort.






























Le Batur, en indonésien Gunung Batur, est un volcan d’Indonésie
situé dans le nord de l’île de Bali.
Le point culminant situé à 1717m s’est réveillé en l’an 2000
















Visite de Monkey’s forest ou la foret des singes Ubud, Bali, Indonesia, 2007
La forêt des singes d’Ubud se trouve, comme son nom l’indique, au centre d’Ubud, à Bali, dans le petit village de Padangtegal.
Il s’agit d’un havre de paix pour les singes et d’un sanctuaire spirituel pour les habitants de ce village.
La forêt des singes est un espace tropical peuplé par plusieurs groupes de singes.
Elle abrite également plus de 186 espèces végétales dont certaines sont rares et revêtent une importance spirituelle et religieuse pour les Balinais.
La forêt est sacrée pour les habitants de la région. Elle accueille trois temples très fréquentés par les locaux. Ils viennent y déposer des offrandes colorées et prier leurs dieux hindous. Le site accueille le Pura Dalem Agung Padangtegal, le Pura Beji et le Pura Prajapati, dont on date la construction aux alentours de 1350. A l’image d’autres sanctuaires balinais, des statues exotiques et des sculptures traditionnelles ornent et décorent ces temples.



























La déesse Lakshmi, ou en Indonésie Dewi Sri, « la déesse Sri »,
est la déesse de la fertilité et du riz.
Lakshmi ou Mahalakshmi, est la déesse auspicieuse de la (bonne) fortune, de la prospérité, de la richesse et de l’abondance.

Le Palais Royal d’Ubud est l’un des lieux les plus populaires pour assister à des spectacles de danse traditionnelle balinaise.
Le palais lui-même est un exemple magnifique de l’architecture balinaise, et les spectacles se déroulent dans une cour pittoresque.
Le legong est un genre de danse balinais qui, selon la tradition, représente le ballet céleste de nymphes divines.
L’histoire interprétée par la danse du barong narre le combat éternel opposant les forces du Bien à celles du Mal.
Le nom« Barong » fait référence à une créature mythique représentant le Bien et qui a comme adversaire Rangda, la Reine des Sorcières qui incarne le Mal.
















































La musique , les chants et les danses traditionnelles balinaises ont un charme si particulier qui laisse un souvenir impérissable du spectacle donné.
Nous allons prendre une leçon de prière matinale balinaise,
par les dons d’offrandes à l’hôtel d’Acintya , du foyer familiale où nous logions.
Acintya en sanskrit : अचिन्त्य, « l’inconcevable » ou « l’inimaginable », et également connu sous le nom de Sang Hyang Widhi Wasa pour les balinais, » l’Ordre divin«
ou Sang Hyang Tunggal « Unité divine« .
Si Bali est l’île des Dieux, c’est aussi l’île où siège un dieu, le dieu primordial, Acintya.
Il est souvent associé au dieu soleil, et il est représenté sous forme humaine avec des flammes autour de lui. Sa nudité exprime que sa conscience n’est plus dominée par ses sens.
Les prières et les offrandes ne sont pas faites directement à Acintya, mais uniquement aux manifestations de sa divinité. Dans les temples balinais il n’est souvent même pas représenté, auquel cas il est symbolisé que par un trône vide au sommet d’un pilier, qu’on appelle Padmasana, trône du lotus.












Dirigeons nous vers l’Ouest de l’île au temple de Tanaloth, le temple de la mer où demeure un serpent blanc sacré,
en remarquant cette magnifique statue de Arjuna, le blanc (terme étymologiquement parent du latin argentum, « argent »),
est un des héros de l’épopée du Mahābhārata.

Sur la route, nos avons pu accompagné le cortège d’un défunt balinais.
La coutume veut que dans cette vie de balinais où la vie spirituelle, religieuse et les rituels cérémoniaux ponctuent la vie de chacun, de manières très belles et élégantes, la cérémonie funéraire doit demeurer la plus spectaculaire et harmonieuse.
Sur l’île indonésienne de Bali, à majorité hindoue, est organisé un rite funéraire festif durant lequel le corps du défunt est brûlé et célébré. Ce rituel a pour but d’honorer l’âme du défunt afin que celle-ci atteigne la réincarnation dans les meilleures conditions.



Nous nous sommes arrêté également admirer le travail des sculpteurs dans des ateliers à ciel ouvert.
Ainsi de la route on peut observer des ateliers de productions d’arts artisanales très diverses. Il s’agit ce matin là de sculpture sur bois.
Les matériaux sont bien sûr issus d’Indonésie, manguiers, tilleuls, chênes ou acacias.
Divers icones des religions balinaises y sont produites à la main et aux ciseaux à bois.
Ainsi les divinités et autres représentations sacrées y sont honorées par le talent de la minutie des doigts balinais.















Nous arrivons maintenant sur le site du temple sacré de Tanaloth:
Tanah Lot signifie « Pays de la mer » en balinais. Situé dans le Kabupaten de Tabanan à environ 20 km de Denpasar, Il se dresse sur un îlot battu par les vagues de l’océan.
Le Tanah Lot serait l’œuvre de Nirartha, un prêtre du XVe siècle.
La légende raconte qu’au cours d’un voyage il aurait découvert ce magnifique îlot rocheux et s’y serait installé.
Des pêcheurs le voyant lui auraient apporté des présents.
Après y avoir passé la nuit, Nirartha aurai jugé cet endroit propice à l’adoration du dieu de la mer et aurait alors demandé aux pêcheurs d’y construire un sanctuaire.
Le temple de Tanah Lot ainsi construit devint une référence dans la mythologie balinaise. C’est un des sept temples de la mer de Bali.
Ces sept temples sont construits le long de la côte de telle sorte qu’on puisse toujours apercevoir le prochain depuis le précédent.
Ils sont tous de style hindouiste.
Au pied de l’îlot rocheux des serpents marins sont censés préserver le temple des mauvais esprits et des envahisseurs.
Selon la légende, un serpent géant créé avec de l’écharpe de Nirartha protègerait le temple.





















Et nous achevons ce voyage visuel sur ce temple de Pura Tana Loth.
Je possède bien d’autres clichés de ce séjour que je n’ai pas encore traités pour les incérer sur le site.
Comme dirait un balinais terima kasih atas perhatian ini.
( je vous remercie pour cette attention)
